samedi 31 mars 2007

Le COSAQA s'associe à l'e-pétition afin de dire NON à là centrale thermique au fioul du Galion (Trinité - Martinique).
NON au projet de centrale bagasse-CHARBON dans la plaine du Galion.
NON à tous ceux qui prétendent penser pour nous et de surcroït agissent en dépit du bon sens. NON également à tous ceux qui privilégient les seuls intérêts financiers de quelques puissants au détriment de la santé de tout un peuple. Après tous ces scandales sanitaires,
  • sang contaminé
  • vache folle
  • chlordécone
  • etc ...

Mettons nous debout et disons leur NON.

Vous pouvez signer la pétition en ligne en cliquant ici.

jeudi 29 mars 2007

crève-coeur

http://lexpress.fr/info/quotidien/reportage-photo/default.asp?id=199

mercredi 28 mars 2007

Un mauvais coup de plus.

Martinique : Un mauvais coup de plus pour l'environnement et la santé d'un peuple, la centrale au fioul domestique (FOD) du galion (Trinité, Martinique) a démarré son oeuvre sinistre.
Un rappel historique s'impose.

1984, les collectivités locales prennent les commandes de l'usine du Galion en rachetant cette dernière au groupe Rémy-Cointreau.
Une Société Anonyme d'Economie Mixte est créée sous l'appellation SAEM Production Sucrière et Rhumière de la Martinique.
S'ensuit alors une vingtaine d'années de difficultés et de déficits, les causes sont nombreuses.
Il est à noter que l'activité de cette usine n'a pu être maintenue que grâce à l'injection massive et régulière de fonds publics.
En 2001 différents groupes privés sont approchés en vue d'un partenariat dans la gestion de cette usine.
En 2003, un accord cadre est signé entre les actionnaires de la SAEM PSRM (conseil général, conseil régional, état, communes, ...) et la COFEPP pour concrétiser l'entrée de cette dernière dans le capital de la SAEM PSRM à hauteur de 20% dans un premier temps, puis 15% supplémentaires dans un deuxième temps.
Il est demandé à cette occasion à la COFEPP de prendre une part active à la gestion de cette structure.
La COFEPP est porteuse à cette occasion d'un vaste projet de pôle agro-industriel dans la plaine du galion.
La COFEPP , c'est quoi ? La COmpagnie Financière Européenne de Prise de Participation est la holding (société mère) de LA MARTINIQUAISE propriétaire de Dillon, Depaz, Négrita, etc ..
La COFEPP n'est rien moins que le 3ème groupe de spiritueux (alcools) français et aussi le 1er client de la SAEM PSRM.
Intéressée par le « potentiel de développement offert par le site de Trinité », cette compagnie y envisage :

* la mise en place d'une unité bagasse-charbon, qui fournirait près de 20% de la production d'électricité de la Martinique
* la création d'une distillerie de rhum traditionnel de sucrerie (RTS)
* divers investissements, etc.

La SAEM du Galion devrait alors se recentrer sur la seule activité de production sucrière. Quant à la production de RTS, elle devrait être gérée par une nouvelle société, chargée de l'exploitation de la future distillerie.
Des études sont lancées :

* Etude hydrogéologique au droit du site (distribution et circulation de l'eau dans le sol et les roches)
* Etude des contraintes environnementales au droit de la Pointe Jean-Claude dans le cadre d'un projet d'appontement
* Evaluation du risque inondation au droit du site

Cette même année 2003, un projet voit le jour au ministère de l'industrie dirigé par Mme Nicole FONTAINE pour la création d'une centrale thermique (dite de pointe) au Fioul en Martinique afin de répondre à la consommation croissante d'électricité.
Un appel d'offres est lancé en février 2004, il est à noter que dans cet appel d'offres figure une lettre d'intention d'EDF proposant la mise à disposition en location d'un terrain de 10000 m² à la pointe des grives. Ce terrain se situe entre la SARA et la centrale de la pointe des carrières.
Une société, la Compagnie de Cogénération du Galion (créée en juillet 2004), soumissionne et remporte l'appel d'offres avec un projet adossé à l'usine du Galion pour une unité de production de vapeur et d'électricité (Cogénération),
Cette société, la CCG, est la propriété à 80% de la Séchilienne-Sidec et à 20% de la COFEPP .
Et oui, la COFEPP et non la SAEM PSRM !!!

Pour infos :

La COFEPP a racheté en 2005 au groupe Rémy-Cointreau les rhums Saint-James et Bally.

La Séchilienne-Sidec a été vendue en 2005 par Air Liquide à la Financière Hélios filiale du fonds d'investissement américain APAX Partners. La Séchilienne exploite des centrales Bagasse/Charbon à l'île Maurice, La Réunion et en Guadeloupe. Il est à noter qu'en France, toutes ses dernières réalisations sont des centrales éoliennes.

dimanche 25 mars 2007

Un jour de février 2007 aux environs de bellefontaine

Et pendant ce temps là, la vie s'écoule tranquillement sans que l'on ait vraiment conscience du drame qui se noue.

vendredi 16 mars 2007

Vous avez dit développement ?

Souhaitez vous appliquer ou voir appliquer à la Martinique ce modèle de développement ?


mercredi 14 mars 2007

Bienvenue

La Charte de l'environnement de 2004 :

« Le peuple français,

« Considérant,

« Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l’émergence de l’humanité ;

« Que l’avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel ;

« Que l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;

« Que l’homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;

« Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l’exploitation excessive des ressources naturelles ;

« Que la préservation de l'environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;

« Qu’afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ;

« Proclame :

« Art. 1er. – Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.

« Art. 2. – Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.

« Art. 3. – Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.

« Art. 4. – Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.

« Art. 5. – Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.

« Art. 6. – Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social.

« Art. 7. – Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement.

« Art. 8. – L’éducation et la formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.

« Art. 9. – La recherche et l’innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l’environnement.

« Art. 10. – La présente Charte inspire l’action européenne et internationale de la France. »